Le groupe Publicis a déclaré que ses ventes ont connu un
rebond durant le premier trimestre. Cette situation a été provoquée par la
continuité de l’actif en Amérique du Nord qui est son principal marché avec
multiples de très gros budgets.
Un rebondissement de son chiffre d’affaires
Par le biais d’un communiqué, la troisième société
publicitaire mondiale a fait état de son chiffre d’affaires du trimestre qui
s’élève à 2,082 milliards d’euros, avec 1,6% comme croissance organique.
Pendant ce temps, l’Amérique du Nord montre une montée de 2,8%.
Les experts que Reuters a interrogés ont attendu une
croissance organique s’élevant à 0,9% en moyenne ainsi qu’un chiffre d’affaires
atteignant les 2,164 milliards pour ce trimestre. Le titre Publicis obtenait
7,55% à 60,38 euros à 11h46, profitant ainsi de la hausse la plus forte de
l’indice CAC 40 avec 0,21%. Janvier et février de l’année 2017 ont montré des
hausses très stables, mais mars a notamment été plus dynamique avec une
croissance de 3% provoquée par une touche pour rattraper les deux précédents
mois qui ont été faibles, en termes de croissance. D’après les spécialistes de
Jefferies, ces chiffres parlent des bonnes performances notées chez le rival
Omnicom. Ces analystes ont toutefois ajouté que les projets sur le long terme
ne sont pas clairs.
Même si ces chiffres sont meilleurs que ceux prévus, ils
reflètent les chiffres d’OMC, mais ils devront amener un support. En outre, la
progression de nombreux cours devait être arrêtée par la prévision d’une
attestation de cette croissance organique chaque trimestre, a écrit Jefferies. Sur les trois mois, Publicis a engrangé des budgets de
dimension mondiale, par exemple ceux de la marque Mercedes-Benz, Carrefour,
Campbell’s et Marriott. Ainsi, le groupe s’est dit confiant par rapport à
l’accomplissement de ses visées annuelles comme l’expansion de sa montée et de
sa bordure opérationnelle.
Les déclarations du directoire de Publicis
S’adressant aux journalistes, Arthur Sadoun, président du
directoire du groupe Publicis annonce qu’ils rester très prudent, car la
conjoncture de marché apparait très difficile. Ils doivent, en plus, continuer
à creuser leur propre sillon.
Lorsque le directoire de Publicis a été questionné sur
Facebook sur le problème de vol de données pour le compte de Cambridge
Analytica, il a répondu dans un entretien téléphonique que les difficultés de
Facebook n’affectaient nullement ses activités. En fin, le groupe Publicis a
rendu public ce 20 mars un plan stratégique qui s’étale sur trois ans et va
aider certains investisseurs inquiets à cause des attentes du marché des
publicités.