Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates

Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.

Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français

Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.

L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand

Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.

Yahoo! et la croissance externe à marche forcée

Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.

Alain Pons et les ambitions de Deloitte

L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.

vendredi 23 septembre 2016

Jean-Claude Juncker promet la 5G dans toute l’Union Européenne à l’horizon

Lors du discours sur l’état de l’Union du 14 septembre le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker relate dans sa feuille de route le projet axé sur une mainmise des nouvelles technologies. Pour Juncker il est sujet d’équiper à l’horizon 2025 la  dans tous les Etats de l’Union. Toujours selon le président de la commission européenne ce projet à long terme va couter 500 milliards d’euros, mais permettra cependant à l’Union qui va y participer à hauteur de 700 millions d’augmenter le nombre de ses salariés de deux millions. Pour Juncker le reste du financement sera compléter par les différents investisseurs du privé.

Amélioration du règlement juridique des télécommunications

Pour mieux anticiper les éventuels marchés de la télécommunication en corrélation avec le projet « 5G 2025 » et mieux faciliter les investissements le Président de la commission européenne juge nécessaire de mettre en place une politique de développement qui va accompagner le programme dont l’Union en sortira grande bénéficiaire. Ce programme concerne l’environnement juridique qui doit être adapté au projet et plus attractif pour permettre le maximum d’investissements dans l’Union. Pour Juncker d’ici vingt ans l’Europe doit être un lieu privilégié par les investisseurs et que l’Union doit dès maintenant se préparer pour la réalisation de ce projet. Allant dans le même sens que le président de la commission européenne, Günther Oettinger le commissaire à l’économie numérique qui s’exprimait dans une conférence de presse trouve que la charte qui régit les télécommunications a fait son temps et doit être réformée. Il appuie que c’est à l’Union d’attirer les investisseurs.

La campagne aux premiers plans

Toujours dans l’optique de réunir les 500 milliards d’euros nécessaires pour étendre la 5G dans toute l’Union s’engage à mettre en place une simple normalisation pour les investissements dans le domaine des télécommunications. Celle-ci permettra de ce fait à tous les investisseurs de tous les niveaux de faire partie du programme à armes égales. Mais la commission veut rendre ce projet transversal à toutes les zones de l’Union. Ainsi, elle promet d’accompagner et de rassurer les investisseurs au niveau de la campagne jugée moins fructueuse pour des investissements contrairement à la ville. En effet, selon les dernières analyses relatées par l’Union en 2015 qui fait état d’une couverture internet de 71% sur tout le territoire, seuls 28% représentent la campagne. Lorsqu’on prend en compte la 4G mobile, l’Union affiche une couverture de 86% avec 36% pour le monde rural.

L’autorité de la concurrence ne lâche plus SFR

Le géant français des télécommunications SFR a du souci à se faire ces jours qui viennent si les avancées de l’autorité de la concurrence sont justifiées. Il est soupçonné d’avoir enclenché en 2014 sans son accord son absorption avec Numéricable au moment de concrétiser son rachat avec ce dernier. L’opérateur de télécoms risque une peine lourde de conséquences qui lui sera communiquée en fin 2016. L’autorité française en établissant son agenda s’attend à ce que tout organisme s’y applique pour un bon contrôle de l’économie. En passant outre, le câblo-opérateur Numéricable se verra infliger une amende de 500 millions d’euros correspondant à 5% de son chiffre d’affaires, un record pour une entreprise en France

Genèse de l’affaire

Tout est parti en mars 2014 lorsque Patrick Drahi de Numéricable s’accorde avec Vivendi pour racheter SFR. À l'époque, les deux entités avant de pouvoir finaliser leur partenariat, devaient attendre d’abord l’aval de l’Autorité de la concurrence. Cette dernière se voit obligée de prendre quelques mois pour bien analyser les tenants et aboutissants du projet entre Numéricable et SFR pour empêcher d’éventuels désavantages. De ce fait elles sont soumises à une attente pour pouvoir enfin voir la concrétisation du rachat 7 mois après. 

Malheureusement, l’institution française s’est rendu compte que l’entreprise de Patrick Drahi n’avait pas appliqué les règlements établis par ladite Autorité  et a enclenché en 2015 une investigation allant dans ce sens. Depuis le dossier suit son évolution et selon les derniers rapports de Les Echos il ne s’annonce pas bien et serait accablant pour SFR, car le patron de Numéricable n’avait pas respecté l’attente imposée et avait procédé en douce la coopération entre les deux entreprises. Cette infraction de Numericable n’est pas tolérée dans le milieu des affaires.

Les rapports de l’Autorité

D'après les déclarations de Les Échos, il est sorti que durant l’attente imposée par l’Autorité de la concurrence, SFR et Numéricable ont planifié une stratégie commerciale contigüe qui a abouti à la publicité d’un nouveau box de SFR où Numéricable s’est chargé du câblage en octobre juste après le feu vert de l’institution. Pour l’instant, l’autorité de la concurrence continue ses études jusqu’en fin d’année en attendant les explications de SFR pour sa défense avant de communiquer sa conclusion. 

Des situations de ce genre avaient été notées aux États-Unis où des entreprises qui n’avaient pas respecté le temps d’attente se sont retrouvées avec des sanctions lourdes. Vous avez en 2006 l’exemple de Qualcomm-Flarion Technologies qui s’est retrouvé avec 1,6 million d’euros d’amende et le fonds d’investissement ValueAct Capital Partners en 2007 avec 1,1 million de dollars.