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Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
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Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 23 septembre 2016
Jean-Claude Juncker promet la 5G dans toute l’Union Européenne à l’horizon
22:12:00
5G, Juncker, UE, union européenne
Lors du discours sur l’état de l’Union du 14 septembre le
président de la commission européenne Jean-Claude Juncker relate dans sa
feuille de route le projet axé sur une mainmise des nouvelles technologies.
Pour Juncker il est sujet d’équiper à l’horizon 2025 la dans tous les Etats de l’Union. Toujours
selon le président de la commission européenne ce projet à long terme va couter
500 milliards d’euros, mais permettra cependant à l’Union qui va y participer à
hauteur de 700 millions d’augmenter le nombre de ses salariés de deux millions.
Pour Juncker le reste du financement sera compléter par les différents
investisseurs du privé.
Pour mieux anticiper les éventuels marchés de la
télécommunication en corrélation avec le projet « 5G 2025 » et mieux faciliter
les investissements le Président de la commission européenne juge nécessaire de
mettre en place une politique de développement qui va accompagner le programme
dont l’Union en sortira grande bénéficiaire. Ce programme concerne
l’environnement juridique qui doit être adapté au projet et plus attractif pour
permettre le maximum d’investissements dans l’Union. Pour Juncker d’ici vingt ans
l’Europe doit être un lieu privilégié par les investisseurs et que l’Union doit
dès maintenant se préparer pour la réalisation de ce projet. Allant dans le
même sens que le président de la commission européenne, Günther Oettinger le
commissaire à l’économie numérique qui s’exprimait dans une conférence de
presse trouve que la charte qui régit les télécommunications a fait son temps
et doit être réformée. Il appuie que c’est à l’Union d’attirer les
investisseurs.
Toujours dans l’optique de réunir les 500 milliards d’euros
nécessaires pour étendre la 5G dans toute l’Union s’engage à mettre en place
une simple normalisation pour les investissements dans le domaine des
télécommunications. Celle-ci permettra de ce fait à tous les investisseurs de
tous les niveaux de faire partie du programme à armes égales. Mais la
commission veut rendre ce projet transversal à toutes les zones de l’Union. Ainsi,
elle promet d’accompagner et de rassurer les investisseurs au niveau de la
campagne jugée moins fructueuse pour des investissements contrairement à la
ville. En effet, selon les dernières analyses relatées par l’Union en 2015 qui
fait état d’une couverture internet de 71% sur tout le territoire, seuls 28%
représentent la campagne. Lorsqu’on prend en compte la 4G mobile, l’Union
affiche une couverture de 86% avec 36% pour le monde rural.
L’autorité de la concurrence ne lâche plus SFR
22:05:00
autorité de la concurrence, Numéricable, SFR, Vivendi
Le géant français des télécommunications SFR a du souci à se
faire ces jours qui viennent si les avancées de l’autorité de la concurrence
sont justifiées. Il est soupçonné d’avoir enclenché en 2014 sans son accord son
absorption avec Numéricable au moment de concrétiser son rachat avec ce
dernier. L’opérateur de télécoms risque une peine lourde de conséquences qui
lui sera communiquée en fin 2016. L’autorité française en établissant son
agenda s’attend à ce que tout organisme s’y applique pour un bon contrôle de
l’économie. En passant outre, le câblo-opérateur Numéricable se verra infliger
une amende de 500 millions d’euros correspondant à 5% de son chiffre
d’affaires, un record pour une entreprise en France
Genèse de l’affaire
Tout est parti en mars 2014 lorsque Patrick Drahi de
Numéricable s’accorde avec Vivendi pour racheter SFR. À l'époque, les deux
entités avant de pouvoir finaliser leur partenariat, devaient attendre d’abord
l’aval de l’Autorité de la concurrence. Cette dernière se voit obligée de
prendre quelques mois pour bien analyser les tenants et aboutissants du projet
entre Numéricable et SFR pour empêcher d’éventuels désavantages. De ce fait
elles sont soumises à une attente pour pouvoir enfin voir la concrétisation du
rachat 7 mois après.
Malheureusement, l’institution française s’est rendu
compte que l’entreprise de Patrick Drahi n’avait pas appliqué les règlements
établis par ladite Autorité et a
enclenché en 2015 une investigation allant dans ce sens. Depuis le dossier suit
son évolution et selon les derniers rapports de Les Echos il ne s’annonce pas
bien et serait accablant pour SFR, car le patron de Numéricable n’avait pas
respecté l’attente imposée et avait procédé en douce la coopération entre les
deux entreprises. Cette infraction de Numericable n’est pas tolérée dans le
milieu des affaires.
Les rapports de l’Autorité
D'après les déclarations de Les Échos, il est sorti que
durant l’attente imposée par l’Autorité de la concurrence, SFR et Numéricable
ont planifié une stratégie commerciale contigüe qui a abouti à la publicité
d’un nouveau box de SFR où Numéricable s’est chargé du câblage en octobre juste
après le feu vert de l’institution. Pour l’instant, l’autorité de la
concurrence continue ses études jusqu’en fin d’année en attendant les
explications de SFR pour sa défense avant de communiquer sa conclusion.
Des
situations de ce genre avaient été notées aux États-Unis où des entreprises qui
n’avaient pas respecté le temps d’attente se sont retrouvées avec des sanctions
lourdes. Vous avez en 2006 l’exemple de Qualcomm-Flarion Technologies qui s’est
retrouvé avec 1,6 million d’euros d’amende et le fonds d’investissement
ValueAct Capital Partners en 2007 avec 1,1 million de dollars.
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