Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 25 septembre 2015
Reed Hastings, fondateur de Netflix, géant américain de la VOD
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Netflix, Reed Hastings
Ce milliardaire de 54 ans de la Silicon Valley a un parcours
atypique, imprévisible et loin des clichés de la vallée des nouvelles
technologies.
Pour le magazine Challenges, Reed Hastings est le génie des
contraires : "Dans
une entreprise, expliquait-il en 2004," le succès ne vient vraiment que
lorsque la plupart des gens jugent idiot ce que vous avez, alors qu’il s’agit
d’un truc crucial". Fils d'un avocat qui a travaillé aux côtés du président
Richard Nixon, il commence par décrocher un diplôme de mathématiques. Avant de
commencer à travailler, il s'engage dans les marines puis enseigne pendant 3
ans les maths comme volontaire dans le Peace Corps au Swaziland. Il retourne
ensuite à l'université, Stanford, et obtient un diplôme en intelligence
artificielle.
C'est
en 1991 qu'il fonde sa première société : Pure Software offrant des services
aux utilisateurs d'Unix. Introduite en bourse en 1995, cette entreprise sera
rachetée quelques années plus tard pour la somme de 700 millions de dollars et
c'est avec cette somme que Reed Hasting fonde Netflix, en 1997, assisté de Marc
Randolph. Il raconte que l'idée lui en est venue après avoir du verser 40
dollars suite un film loué, qu'il avait rendu trop tard. De fait, juste avant
de lancer le service Netflix, ses fondateurs choisissent un modèle basé sur la
location, la seule option rentable à leurs yeux. Les premières années de vie de
la société s'avèrent compliquées et en 2000, elle est au bord de la faillite.
En
2000, la société se retrouve même au bord du gouffre et propose pour une
bouchée de pain 49% de son capital à Blockbuster, le géant de la location de
films. Gulliver envoie balader le Lilliputien. Le magazine Challenges cite Gina
Keating, une ex-journaliste de l’agence Reuters, qui l’a suivi de longues
années avant de retracer l’aventure Netflix dans un livre, Netflixed. The Epic
Battle for America’s Eyeballs (Portfolio Hardcover, 2012) : "C’est
l’époque où Hastings prend vraiment les rênes de Netflix et y imprime sa
marque, écartant sans trop de ménagement son partenaire. "Au tout début,
l’entreprise était dominée par le marketing et les créatifs, explique Gina
Keating. Ce sont eux qui ont inventé l’interface, qui ont vraiment réfléchi à
la façon dont les gens utiliseraient le site. Reed n’avait aucun appétit pour
cet aspect des choses. Aux yeux des ingénieurs, en revanche, il était une star
de rock." Dès cette époque, "deux choses l’obsèdent : les maths,
et la volonté de faire de Netflix une société mondiale, poursuit Keating."
"Le
fait d’avoir eu si souvent raison le pousse quelquefois à l’arrogance, note
Keating, qui ajoute qu'il a en fait une personnalité paradoxale. D’un côté, il
est le premier à reconnaître que d’autres sont capables de faire mieux que lui
mais il peut aussi s’enfermer dans ses certitudes et développer une
"mentalité de silo". Aujourd'hui, Netflix, c'est 50,5 millions
d'abonnés dans le monde. Aux Etats-Unis, un tiers des ménages sont
abonnés et la société est présente dans près de 50 pays, dont la France,
depuis un an.
vendredi 18 septembre 2015
Bertrand Dumazy, nouveau PDG d'Edenred
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Bertrand Dumazy, Edenred, Jacques Stern, ticket-restaurant
Le conseil d'administration d'Edenred, le spécialiste du
ticket-restaurant, a choisi la semaine dernière Bertrand Dumazy pour remplacer
Jacques Stern au poste de PDG.
Edenred avait annoncé en mai le départ prochain de son PDG
Jacques Stern, l'artisan de la scission avec Accor qui a donné naissance au
spécialiste des services prépayés en 2010. Inventeur de Ticket Restaurant®
et leader mondial des services prépayés aux entreprises, Edenred
conçoit et gère des solutions qui améliorent l’efficacité des
organisations et le pouvoir d’achat des individus.
Agé de 44 ans, Bertrand Dumazy était jusqu'ici à la tête de
Cromology (ex-Materis Paints), une filiale de Wendel. Diplômé de ESCP-Europe et
de la Harvard Business School, Bertrand Dumazy a débuté sa carrière chez Bain,
cabinet de conseil, notamment au sein des bureaux de Paris de Los Angeles. De
retour en France en 1999, il rejoint le fonds d’investissement BC Partners. Il
crée ensuite Constructeo, une start-up spécialisée dans les logiciels de
gestion des chantiers de BTP qu’il revendra à Bricsnet. Il rejoint le Groupe
Neopost (leader des solutions courrier) en 2002 en tant que directeur du
marketing et de la stratégie, PDG de la filiale française puis directeur
financier du Groupe. Il a ensuite exercé des fonctions de PDG du groupe Deutsch
(spécialiste mondial des connecteurs électriques en environnement sévère dont
le siège est à New-York) de 2011 à 2012. Il intègre ensuite le Groupe Materis
en 2012 comme Directeur général adjoint du Groupe Materis et Directeur général
de MaterisPaints. (Source : Wellcom.fr)
De son côté, Jacques Stern, âgé de 50 ans, a dirigé Edenred
cinq ans après 20 années passées au sein
du groupe hôtelier Accor. Il a quitté
ses fonctions le 31 juillet pour devenir directeur général du leader mondial de la gestion de remboursement
de TVA, la société suisse Global Blue.
Les Echos expliquent que " Depuis le début de l'année,
Edenred s'est aussi renforcé sur le marché français des avantages aux salariés,
grâce à sa prise de contrôle de ProwebCE (leader des solutions pour les comités
d'entreprise) et sur celui de la gestion des frais professionnels, acquérant
34 % de l'allemand UTA (l'un des leaders européens des cartes essence). Le
groupe a aussi conclu un partenariat commercial avec Daimler au Brésil.
L'entreprise a en outre poursuivi son expansion géographique en Russie et dans
les Emirats arabes unis, après la Finlande, le Japon et la Colombie ces
dernières années. Ce qui porte son périmètre à 42 pays sur les cinq
continents."
En septembre dernier, avec Ticket Kadéos Préférence et
Ticket Kadéos Culture, Edenred a lancé une offre de cartes cadeaux entièrement
dématérialisée. Le groupe Edenred poursuit ainsi la digitalisation de son offre
avec ces deux cartes adossées au réseau Mastercard, Ticket Kadéos Préférence et
Ticket Kadéos Culture. Ces cartes à piste prépayées non rechargeables et
nominatives sont acceptées en boutique sur les terminaux de paiement existants
des commerçants affiliés, ainsi que sur leurs sites e-commerce. Elles peuvent
être chargées de 10€ à 250€ et sont valables 12 mois.
vendredi 11 septembre 2015
Natalie Massenet quitte la direction de Net-a-Porter
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Natalie Massenet, Net-a-Porter, Richemont, Yoox
Quinze ans après le lancement du site d'e-commerce de luxe, aujourd'hui
filiale du groupe Richemont, et au moment de sa fusion avec l'autre géant du
secteur , l'Italien Yoox, sa fondatrice et présidente annonce son départ.
Les médias ont largement fait écho de ce départ et de
nombreuses personnalités de la mode et du stylisme ont témoigné. La styliste Diane von
Furstenberg a déclaré dans le New York Times : «Elle est l’âme de la
marque, et à chaque fois qu’une marque perd de son âme, rien n’est plus jamais
pareil».
"Ancienne
journaliste de Women’s Wear Daily, Natalie
Massenet, 50 ans, s’était engagée dans l’e-commerce au bon moment, soit en
2000. Net-a-porter, basé à Londres, où cette Américaine, née en Californie,
s’est installée après avoir vécu en France, était devenu le leader du marché du
luxe sur le web", selon La Tribune.
Citée
par Le Monde, " La femme d’affaires s’est félicitée de quitter
Net-A-Porter « plus gros, plus fort et superbement
positionné pour l’avenir ». « Ma
conduite entrepreneuriale est aussi forte aujourd’hui qu’elle l’a toujours été
et ma passion pour l’innovation continuera à être mon plus grand guide dans les
affaires », a commenté celle qui avait, comme le patron de
Yoox, créé son entreprise voici quinze ans."
"
Propriété du groupe suisse Richemont (à hauteur de 93%) depuis 2010,
Net-a-porter multipliait les collaborations et éditait Porter, un épais magazine de mode diffusé six fois par
an. En mars, le groupe Richemont avait annoncé un rapprochement avec Yoox, site
d’e-commerce dédié au prêt-à-porter, basé en Italie, balayant ainsi les rumeurs
de rachat de Net-à-porter. La fusion des deux géants d’e-commerce devrait
aboutir à la fin du mois de septembre. Elle se fera par échange d’actions et
donnera naissance au plus gros site de vente en ligne." explique
Libération.
Celle
qui avait un style managérial "plutôt solitaire et laissant peu de
place au partage", selon Federico Marchetti, le Pdg du groupe italien
Yoox, qui prendra les rênes de la future entreprise, part avec une enveloppe de
plus de 100 millions de livres (137 millions d'euros).
Au
site Bloomberg, Natalie Massenet a déclaré : «Mon envie
d’entreprendre est toujours aussi forte aujourd’hui qu’il y a quinze ans, et ma
passion pour l’innovation continuera à être mon moteur».
vendredi 4 septembre 2015
Qui est Henri de Castries ?
00:30:00
assurance, assureur, AXA, Bilderberg, Henri de Castrie, institut Montaigne
Le
président du groupe Axa depuis 15 ans dirige le 9e plus grand groupe
de la planète par le chiffre d'affaires et le 1er groupe mondial
dans le secteur de l'assurance.
Wikipédia
dit de lui qu'il était en 2008 "le 10e patron français le mieux
payé avec 2,5 millions €. Il a été élu manager de l'année en 2008
par La Tribune, et est également un proche de Nicolas Sarkozy ainsi que
de François Hollande, Il fait partie des grands patrons français assumant
ouvertement leur foi catholique et est l'un des mécènes des Scouts de France.
En novembre 2013, il a été désigné cinquième personnalité française la plus
influente du monde par la version française du magazine Vanity Fair."
« L'essence de mon métier de dirigeant, c'est la recherche
d'idées neuves. La clef du management, c'est la curiosité. Or, les entreprises
moyennes foisonnent de trouvailles inexploitées » déclare Henri de Castrie
aux Echos. "Selon ce dirigeant, issu d'une lignée de militaires, la
qualité de dirigeant est bien de doser la vitesse de transformation.
« Dans ce siècle, nul ne pourra réussir sans embarquer l'adhésion des
collaborateurs tout en intégrant la mutation numérique.Le téléphone puis
l'ordinateur avaient bouleversé les modes d'interaction, le basculement
numérique entraîne une rupture plus franche. Le manager n'est plus le sachant.
Sa responsabilité n'est plus de dominer mais d'éclairer, compte tenu des
vecteurs de mise en relation fulgurants que sont Facebook et Twitter »,
développe-t-il, citant l'initiative d'Atos comme une démarche avant-gardiste
pour l'organisation du travail." rapporte le quotidien.
Le magazine Challenges explique par ailleurs : "Fil par
fil, Henri de Castries densifie son réseau, intégrant ainsi l’Institut
Bosphore lancé par le patronat turc en 2009, aux côtés d’Alain Juppé et de
Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez. Mais la consécration, la vraie,
arrive en 2012. Lors d’une réunion à l’hôtel Marriott de Chantilly, en Virginie
(Etats-Unis), le voilà nommé président du comité de direction du groupe de
Bilderberg. C’est Davos en mode furtif. Une centaine de puissants s’y
retrouvent depuis 1954 pour refaire le monde." Et ajoute : "Dans cet
écheveau de contacts, Henri de Castries cherche des appuis pour la
conduite des affaires d’un groupe qui réalise 80% de son chiffre d’affaires
hors de France. Un ratio qui n’atteignait que 10% en 1989."
En
juillet dernier, et quinze ans après la création de l’institut
Montaigne, groupe de réflexion politique, Henri de Castries en prend la
présidence, succédant à Claude Bébéar, fondateur d’Axa en 1985.
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