Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
mardi 21 janvier 2014
Bizpora : une « business diaspora » connectée
16:03:00
Réseau
Permettre aux entrepreneurs du
monde entier de trouver un hébergement chez un de ses homologues dans le
cadre des affaires? C’est désormais possible. Un réseau social d’un nouveau
genre a vu le jour en 2012, et il revendique aujourd’hui quelques 10 000
membres.
Une nouvelle approche du voyage
d’affaire
Parfois, les voyages d’affaires
peuvent s’avérer coûteux pour un grand nombre de dirigeants, en particulier en
matière d’hébergement. Mais pas uniquement : le manque de confort, voir la
solitude peuvent également avoir un coût. Un dirigeant doit également pouvoir
travailler, et les cas échéants avoir besoin de l’éventuel conseil d’un
« local ». C’est à la lumière de ce constat que s’est lancée la start-up
londonienne Startup Stay, qui propose aux patrons en déplacement une solution
innovante : être hébergé, le temps du séjour, chez un autre chef
d’entreprise. Ce réseau social destiné aux professionnels, et baptisé Bizpora,
met donc en relation des dirigeants du monde entier, à la tête d’entreprises de
toutes tailles.
Ce projet s’inspire largement des nouvelles pratiques
de voyage, particulièrement en vogue chez les étudiants ou les globetrotters.
Le but est de loger des inconnus, mais également de se faire loger chez eux, et
ce sur tous les continents. Mais ce qui fait la spécificité de Bizpora, c’est
aussi et surtout son caractère professionnel. En effet, loin de se limiter au
strict hébergement, ce site permet à l’entrepreneur d’élargir considérablement
son réseau professionnel à l’international, de bénéficier de l’expertise d’un
connaisseur local, le tout en diminuant considérablement les éventuels frais de
déplacement. Nouveau réseau d’un genre à part, il vient compléter le large
panel des réseaux sociaux désormais à disposition des chefs d’entreprise.
mercredi 15 janvier 2014
Vendre son entreprise : les réflexes
17:39:00
Entreprises
C’est une décision que l’on prend rarement à brûle-pourpoint : passer le relais à la tête de son entreprise. Les raisons ne manquent pas, en revanche, les modalités de la passation, elles, méritent un examen très approfondi.
Evaluer avant de céder
La première question, c’est l’évaluation de la valeur de l’entreprise. Une démarche qu’un patron, aussi au fait de sa société qu’il soit, ne peut selon toute vraisemblance pas effectuer seul. Cette évaluation se fait certes avec des collaborateurs, en interne, mais pas uniquement : avocats, juristes, mais aussi comptables conviés pour l’occasion sont d’une aide précieuse. Car dans bien des cas, la revente de l’entreprise permet aux anciens dirigeants de s’assurer un revenu qui dans bien des cas assurent la vie de l’entrepreneur, notamment en cas de départ à la retraite. La cession suppose également une habile négociation : une fois la valeur exacte estimée, il faut sélectionner les potentiels repreneurs : associé, investisseur, concurrent ? Il faut aussi tomber d’accord sur la transition à effectuer ou non avec le repreneur en question. Quelle période ? Dans quelle mesure s’associer aux décisions ? Est-ce lui faciliter la tâche vis-à-vis des collaborateurs ? Est-on capable de prendre le recul nécessaire à cet exercice ?
Transparence et discrétion
Plus que tout, deux notions semblent prévaloir en amont d’une vente d’entreprise : la transparence ainsi que la confidentialité. La transparence dans les négociations, parce qu’il ne s’agit pas de mettre des bâtons dans les roues de son ou ses successeurs. A moins d’être adepte du modus vivendi « Après moi, le déluge ! », et de n’accorder que peu d’importance à la pérennité de ce qui constitue bien souvent le projet de toute une vie. Mais la confidentialité semble également être le succès d’une bonne vente. Qui informer ? Pourquoi ce ou ces collaborateurs ? Faut-il informer l’ensemble des salariés au moment où les négociations ne font que commencer ? Ou même au moment où vous avez décidé de passer la main ? Une telle nouvelle peut avoir un impact sur l’activité de l’entreprise, et par conséquent sur les clients et sur les fournisseurs, et par conséquent sur le potentiel que l’on souhaite mettre en avant. C’est dans ce cadre précis qu’est proposée la loi Hamon, qui, outre la possibilité pour les salariés de reprendre eux-mêmes l’entreprise si aucun repreneur n’est trouvé, oblige le patron à informer à l’avance les salariés. Un obstacle supplémentaire sur un chemin sinueux ?
Evaluer avant de céder
La première question, c’est l’évaluation de la valeur de l’entreprise. Une démarche qu’un patron, aussi au fait de sa société qu’il soit, ne peut selon toute vraisemblance pas effectuer seul. Cette évaluation se fait certes avec des collaborateurs, en interne, mais pas uniquement : avocats, juristes, mais aussi comptables conviés pour l’occasion sont d’une aide précieuse. Car dans bien des cas, la revente de l’entreprise permet aux anciens dirigeants de s’assurer un revenu qui dans bien des cas assurent la vie de l’entrepreneur, notamment en cas de départ à la retraite. La cession suppose également une habile négociation : une fois la valeur exacte estimée, il faut sélectionner les potentiels repreneurs : associé, investisseur, concurrent ? Il faut aussi tomber d’accord sur la transition à effectuer ou non avec le repreneur en question. Quelle période ? Dans quelle mesure s’associer aux décisions ? Est-ce lui faciliter la tâche vis-à-vis des collaborateurs ? Est-on capable de prendre le recul nécessaire à cet exercice ?
Transparence et discrétion
Plus que tout, deux notions semblent prévaloir en amont d’une vente d’entreprise : la transparence ainsi que la confidentialité. La transparence dans les négociations, parce qu’il ne s’agit pas de mettre des bâtons dans les roues de son ou ses successeurs. A moins d’être adepte du modus vivendi « Après moi, le déluge ! », et de n’accorder que peu d’importance à la pérennité de ce qui constitue bien souvent le projet de toute une vie. Mais la confidentialité semble également être le succès d’une bonne vente. Qui informer ? Pourquoi ce ou ces collaborateurs ? Faut-il informer l’ensemble des salariés au moment où les négociations ne font que commencer ? Ou même au moment où vous avez décidé de passer la main ? Une telle nouvelle peut avoir un impact sur l’activité de l’entreprise, et par conséquent sur les clients et sur les fournisseurs, et par conséquent sur le potentiel que l’on souhaite mettre en avant. C’est dans ce cadre précis qu’est proposée la loi Hamon, qui, outre la possibilité pour les salariés de reprendre eux-mêmes l’entreprise si aucun repreneur n’est trouvé, oblige le patron à informer à l’avance les salariés. Un obstacle supplémentaire sur un chemin sinueux ?
mardi 7 janvier 2014
Marque : déposer et garder le contrôle de son nom
17:02:00
Stratégies
Nombreuses sont les marques associées à un nom. Et pour cause : un nom peut, à lui seul, concéder une auréole supplémentaire à une entreprise. Mais le problème, pour le possesseur de ce nom, c’est justement de pouvoir conserver le contrôle de son patronyme. Tâche qui peut s’avérer particulièrement ardue quand on pense à la vente ou la cession d’une entreprise.
Conserver son nom
Nombreux sont les exemples de chefs d’entreprises ayant perdu la propriété de leur nom au moment de vendre leur entreprise. Un groupe peut par exemple bénéficier de la notoriété d’un patronyme dans des secteurs particuliers, notamment celui du luxe. Mais associer son nom, c’est aussi courir le risque de pouvoir en perdre l’usage, et par conséquent se priver d’une potentielle source de droits. Les exemples, dans le secteur du luxe, ne manquent pas : un créateur, par exemple, dont l’entreprise est rachetée par un groupe, et dont le patronyme est mis à contribution doit être vigilant. Les entreprises jouissant du nom de fondateurs ou de collaborateurs prestigieux qu’ils ne comptent plus dans leurs rangs sont une réalité. Le cas du couturier japonais Kenzo a ainsi fait école : racheté par le groupe LVMH, qu’il a par la suite quitté, il n’est plus détenteur de sa marque patronymique. Ses nouvelles créations ne sont donc plus autorisées à être griffées « Kenzo », désormais propriété exclusive de la marque. Dès lors que l’entreprise fait preuve de transparence, et ne cherche pas à faire croire que le titulaire du nom patronymique fait toujours partie de sa structure, elle est en droit de conserver la marque. En outre, le meilleur moyen de se prémunir contre toute déconvenue, pour le détenteur d’une marque patronymique appelée à être intégrée à une autre structure, reste de planifier en amont toute éventuelle cession du nom, notamment avec l’aide de spécialistes du droit des affaires. Ainsi, il se prémunira contre toute ambiguïté lors de la constitution d’un éventuel accord.
Lancer sa marque patronymique
Une entreprise peut faire le choix d’utiliser une marque patronymique. Dès lors, elle peut soit déposer un nom, inconnu ou non, soit employer le nom d’un de ses membres participant ou ayant participé de sa notoriété. L’entreprise peut dès lors procéder de deux manières. Tout d’abord, s’il s’agit de déposer un nom qui ne fait pas référence à une personne identifiée en particulier, les conditions ne sont pas restrictives : la jurisprudence est à ce sujet favorable aux entreprises ayant opté pour des noms propres pour mettre en avant un produit ou une gamme particulière, dans la mesure où aucune personne n’est identifiée en particulier. En revanche, s’il s’agit d’associer l’entreprise à un nom particulier, associé notamment à sa réussite, l’entreprise doit prendre en compte l’ordre des évènements. En cas de désaccord entre le titulaire du nom et le groupe l’ayant racheté, il convient de pouvoir établir si le titulaire bénéficiait d’un patronyme notoire avant la création de la société, alors une éventuelle décision de justice sera sans doute en faveur du titulaire du patronyme. En revanche, si la célébrité de la marque est antérieure à celle du nom, il est probable que l’entreprise propriétaire soit à son tour avantagée par la loi en cas de contentieux. En outre, la pratique de la marque patronymique possède des avantages ainsi que des inconvénients qui lui sont véritablement propres.
Conserver son nom
Nombreux sont les exemples de chefs d’entreprises ayant perdu la propriété de leur nom au moment de vendre leur entreprise. Un groupe peut par exemple bénéficier de la notoriété d’un patronyme dans des secteurs particuliers, notamment celui du luxe. Mais associer son nom, c’est aussi courir le risque de pouvoir en perdre l’usage, et par conséquent se priver d’une potentielle source de droits. Les exemples, dans le secteur du luxe, ne manquent pas : un créateur, par exemple, dont l’entreprise est rachetée par un groupe, et dont le patronyme est mis à contribution doit être vigilant. Les entreprises jouissant du nom de fondateurs ou de collaborateurs prestigieux qu’ils ne comptent plus dans leurs rangs sont une réalité. Le cas du couturier japonais Kenzo a ainsi fait école : racheté par le groupe LVMH, qu’il a par la suite quitté, il n’est plus détenteur de sa marque patronymique. Ses nouvelles créations ne sont donc plus autorisées à être griffées « Kenzo », désormais propriété exclusive de la marque. Dès lors que l’entreprise fait preuve de transparence, et ne cherche pas à faire croire que le titulaire du nom patronymique fait toujours partie de sa structure, elle est en droit de conserver la marque. En outre, le meilleur moyen de se prémunir contre toute déconvenue, pour le détenteur d’une marque patronymique appelée à être intégrée à une autre structure, reste de planifier en amont toute éventuelle cession du nom, notamment avec l’aide de spécialistes du droit des affaires. Ainsi, il se prémunira contre toute ambiguïté lors de la constitution d’un éventuel accord.
Lancer sa marque patronymique
Une entreprise peut faire le choix d’utiliser une marque patronymique. Dès lors, elle peut soit déposer un nom, inconnu ou non, soit employer le nom d’un de ses membres participant ou ayant participé de sa notoriété. L’entreprise peut dès lors procéder de deux manières. Tout d’abord, s’il s’agit de déposer un nom qui ne fait pas référence à une personne identifiée en particulier, les conditions ne sont pas restrictives : la jurisprudence est à ce sujet favorable aux entreprises ayant opté pour des noms propres pour mettre en avant un produit ou une gamme particulière, dans la mesure où aucune personne n’est identifiée en particulier. En revanche, s’il s’agit d’associer l’entreprise à un nom particulier, associé notamment à sa réussite, l’entreprise doit prendre en compte l’ordre des évènements. En cas de désaccord entre le titulaire du nom et le groupe l’ayant racheté, il convient de pouvoir établir si le titulaire bénéficiait d’un patronyme notoire avant la création de la société, alors une éventuelle décision de justice sera sans doute en faveur du titulaire du patronyme. En revanche, si la célébrité de la marque est antérieure à celle du nom, il est probable que l’entreprise propriétaire soit à son tour avantagée par la loi en cas de contentieux. En outre, la pratique de la marque patronymique possède des avantages ainsi que des inconvénients qui lui sont véritablement propres.
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