vendredi 9 décembre 2022

Wirecard : Markus Braun sera jugé



Un scandale en Allemagne, celui de Wirecard. Ce sont presque les mots d’Olaf Scholz, l’actuel chancelier. Le procès s’ouvre donc ce jeudi, et se poursuivra encore pour 2024. Les faits remontent donc à 2020, Le prestataire qui devait être la nouvelle référence, si la faillite n’avait pas provoqué son déclin. Le prestataire du secteur du numérique et des paiements, s’est apparemment bien payé la tête de tout le monde. 

Des accusations lourdes visent ainsi, l’ancien dirigeant de Wirecard. En effet, Markus Braun se verra être jugé. Accusé de plusieurs chefs d’accusation, notamment des abus graves. D’autres membres seront également jugés aux côtés de M. Markus Braun. Il s’agit eux dirigeants et anciens collaborateurs du dirigeant. Néanmoins, l’un des membres qui devait être présent est en cavale, Il s’agit de l’ancien bras droit de Markus Braun. 

Un escroc chef de bande  

Âgé de 53 ans, cet homme de nationalité Autrichienne est tenu en détention pour l’enquête. Le présumé coupable nie tout en bloc, il se dit au contraire être la victime. Lors des questions, de la commission parlementaires l’homme n’a pas voulu intervenir plus que cela. 

Pourtant, reconnu comme étant l’un des principaux auteurs de la réussite de Wirecard depuis qu’il avait pris les rênes de l’entreprise en 2002, la hissant à des sommets inimaginables à l’époque pour cette petite start-up. Markus Braun, avait réussi à propulser cette start-up au sommet de la bourse devant des géants comme Deutsche Bank. Ce dernier, détenait une bonne partie des actions. En ce temps-là, il se faisait un plaisir de garder une petite ressemblance avec un certain Steve Jobs. 

Cette époque est bien révolue, le temps est venu pour lui de se faire juger par les tribunaux. Il n’est plus le sage informaticien, mais désormais un escroc à la tête d’une bande accusé d’abus graves. Des dirigeants de Wirecard ont faits des révélations concernant le montant des actifs estimé à 19 millions d’euros. Ce qui n’était qu’une illusion, incontestablement. La somme ne représentait en rien le montant des actifs. 

Le monde politique s’en mêle 

L’affaire connaît un écho dans la sphère politique. Les comptes frauduleux de Wirecard n’ont pu être décelé par les autorités financières au moments des questions et de l’enquête. Le superviseur a donc vu sa réputation prendre un coup.

L’autorité en charge des marchés financiers se dit désolé de ne pas être intervenu plus tôt, elle reconnaît ainsi ses insuffisances.