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Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
mercredi 7 août 2019
LSE se lance dans une opération complexe de rachat de Refinitiv
16:15:00
London Stock Exchange, LSE, rachat, Refinitiv
Cette semaine devrait être un moment important pour LSE (London Stock
Exchange) avec l’annonce prévue du rachat du fournisseur d’informations, de
données et d’analyses au domaine financier, Refinitiv pour le nommer.
Toutefois, il s’agit d’une opération complexe à 27 milliards de dollars (dette
incluse) qui devraient, avant toute finalisation, être minutieusement scrutés
par les autorités de la concurrence avant de pouvoir être finalisée, d’après
quatre (4) sources à Reuters. L’opérateur de la Bourse de Londres voit ainsi,
vers 12h45, son action bondir à quelque 15% à 6,492 pence, suite à un stade
record de 6,562 pence, correspondant à la seconde plus importante hausse du
Footsie, qui gagnait 1,8% à ce niveau.
Refinitiv est un groupe sous le contrôle du fonds américain Blackstone. Ce
dernier a acquis l’année passée 55% de participation au niveau de Refinitiv,
lors d’une opération de 20 milliards de dollars, dette incluse. Les
négociations actuelles entre LSE, Blackstone et Thomson Reuters, sont bien
parties pour aboutir à un accord. Ce qui permet de prévoir une annonce
officielle qui pourrait se faire dès ce 1er août lorsque LSE aura à présenter
ses résultats semestriels. À ce niveau, aucun commentaire n’est sorti des
représentants de LSE, Blackstone, Thomson Reuters et Refinitiv. Avec cette
fusion, l’opérateur boursier LSE pourrait accroitre fortement son segment de
services financiers sur laquelle il essaie de se baser pour obtenir une source
solide et durable de trésorerie comparativement à ses autres activités de
compensation et de plateforme d’échanges.
Pour arriver à terme, l’opération devra faire face à de multiples écueils.
Un examen rigoureux devrait être lancé en Europe et aux États-Unis par les
Autorités de la concurrence. Cela pourrait aller jusqu’à 18 mois. Une enquête
dite phase II devrait aussi être ouverte par l’UE dans le cas où les autorités
appréhendent un effet important sur la concurrence notamment sur le coût des
données financières. Également, de nombreuses périodes d’incessibilité de
titres se mettront sur le chemin de Blackstone et des autres actionnaires de
Refinitiv, selon le temps que prendront les enquêtes antitrust. En outre, il
faut noter que Thomson Reuters a annoncé vendredi, qu’en cas d’accord avec LSE,
il n’y aura pas de changement sur l’accord sur 30 ans, concernant la fourniture
de contenus à Refinitiv de la part de Reuters News. L’année passée, Blackstone
a accepté de garantir une hausse de 45% à 47,6% à Thomson Reuters dans sa
participation dans Refinitiv, dans le cas où certains objectifs sont réalisés.
Contournement de la Taxe GAFA : Mounir Mahjoubi dénonce la stratégie d'Amazon en France
16:10:00
Amazon France, GAFA, Mounir Mahjoubi, Taxe GAFA
Le député LREM de Paris Mounir Mahjoubi s’insurge contre la décision prise
par Amazon France pour esquiver la taxe GAFA. En effet, le député a tout
récemment accordé une interview au journal parisien où il dénonce cette
pratique action d’Amazon France de refléter la taxe GAFA au niveau de ses
tarifs aux entreprises locales. Pour rappel Mounir Mahjoubi fait partie en même
temps d’un Comité délégué par les parlementaires dans le volet d’une
enquête concernant l’état et les actions de la grande distribution pour ce qui
est de ses relations commerciales avec les fournisseurs en France.
La GAFA, une imposition sur le chiffre d’affaires
La taxe GAFA est, pour rappeler, cette taxe, définitivement adoptée par le
Sénat français, le 11 juillet dernier. Il s’agit d’une imposition des
entreprises de grande envergure du domaine des technologies, sur les chiffres
d’affaires et non sur le bénéfice, généralement raffermi au niveau des pays
disposant d’une fiscalité très faible. La taxe GAFA est adoptée, le temps que
les règles s’harmonisent au niveau de l’OCDE. Toutefois, cette loi ne fait pas
des heureux partout, les Américains l’ont énormément controversée. Ceux-ci la
considèrent comme extrêmement discriminatoire vis-à-vis des multinationales
établies aux États-Unis. Cela a d’ailleurs fait réagir le Président Trump qui a
brandi la menace d’une riposte avec, en retour, une taxe sur le vin français
fourni à son pays. La succursale d’Amazon en France a décidé de contourner
cette taxe en la répercutant sur les tarifs des services fournis aux
entreprises françaises qui utilisent sa plateforme web.
Une « stratégie inacceptable » selon Mounir Mahjoubi
Tout en dénonçant cette décision, le député LREM de Paris, n’est nullement
surpris par cette action du géant américain de la vente en ligne, en France. En
effet, les antécédents d’Amazon le confirment, l’an dernier, il s’était opposé
à la signature d’une charte de bonne conduite à l’égard des entreprises françaises.
Le député dénonce le comportement « arrogant et cynique » du
directeur général d’Amazon France, Fréderic Duval, lors d’une audition devant
la commission mandatée par l’Assemblée nationale. Il poursuit en déclarant que
Fréderic Duval avait minutieusement préparé son audition, passant tout son
temps à éviter les questions qui lui étaient posées. L’ancien secrétaire d’État
au numérique, a, en outre, affirmé, avoir fait la saisine du président de l’Assemblée
nationale ainsi que de la commission d’enquête parlementaire. Pour Mounir
Mahjoubi, l’objectif n’est pas de démanteler le géant américain en France ou de
lui infliger une condamnation, mais de le pousser à respecter ses obligations
avec ses partenaires, tant fiscale que commerciale.
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