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vendredi 28 juin 2019
Carrefour : La sortie de la Chine est saluée par les investisseurs
19:20:00
Après avoir enchainé des pertes de
manière successive sur le territoire chinois, le groupe français Carrefour,
décide enfin de se retirer. Une décision qui n’est pas passée inaperçue. En
effet, c’était la meilleure chose à faire et les investisseurs le savent mieux
que quiconque. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils ont tenu à saluer
cette nouvelle décision du groupe français. Ce dernier n’ayant pas pu réussir
son intégration au niveau du commerce alimentaire en Chine, se voit donc obligé
de faire ses adieux. Aujourd’hui, Carrefour est en tête du marché de la
distribution alimentaire en Europe. Toutefois, malgré sa présence sur le
territoire chinois depuis des années, un problème d’adaptation l’oblige à
devoir plier bagage. Suite à la valorisation d’un actif, les experts sont
mitigés en ce qui concerne l’interprétation des résultats qui en suivent.
Bonne initiative pour les affaires du
groupe
La valorisation de l’actif en question
aurait conduit à plus de 30% de perte en termes de vente, au niveau de groupe.
C’est ce que pense un premier groupe d’analystes de cette baisse, qui dure
depuis plusieurs années. Pour d’autres, cette valorisation peut être une très
bonne chose, pour le futur du groupe. Les résultats prévisionnels du groupe
pourraient également connaitre une hausse significative du fait de cette
valorisation. Toutefois, le retrait de carrefour de Chine est une bonne
initiative pour les affaires du groupe. Cela permettra à ce dernier de mieux
se positionner sur le marché français afin d’y accroitre ses parts.
Carrefour gagnerait toutefois à surveiller de près le marché chinois. Ce
dernier est connu pour ses constantes variations, qui peuvent à un moment donné
être en faveur du groupe français. Carrefour compte conserver une bonne partie
de l’entreprise pendant deux années au minimum. Aussi, 29% des sièges du
conseil d’administration devraient aussi être en leur possession.
Plus de 30 millions de perte opérationnelle
Près de 4 milliards d’euros, c’est à
cette somme que s’élevaient les ventes de Carrefour sur le territoire chinois.
En comparaison aux années antérieures, ce chiffre traduit une baisse de
près de 5%, soit près d’une trentaine de millions. Aussi, il convient de
préciser que la décision du géant français met fin aux débat liés à la main
mise de Tencent sur Carrefour china. Par ailleurs, il faut noter que la plupart
des autres distributeurs, peinent vraiment à trouver leur place sur le
marché chinois, avec la présence des grands tels que Alibaba. A l’instar
des autres grands groupes occidentaux, l’installation de Carrefour en Chine,
n’aura pas été couronnée de succès.
Genfit paye les prix de l’échec des essaies de son concurrent
19:16:00
Dans le monde de la finance, il est important de remarquer l’influence de
la bourse américaine sur les autres marchés dans le monde. C’est-à-dire que
lorsque Wall Street est en chute, la même chose arrive à la bourse de Paris
ainsi qu’à plusieurs autres. CYMABAY, une entreprise biotech américaine a vu
ses actions chuter à Wall Street suite à des tests sans succès. Alors que
Genfit est le concurrent direct de cette firme, proposant les mêmes tests, ses
actions ont aussi connu une baisse à la bourse de Paris, causant une situation
déplorable dans la firme française.
Cymabay rate ses essais cliniques
Dans le pays de l’oncle Sam, c’est la biotech Cymabay qui connait de
mauvais jours. En réalité, cette firme est en phase de tests dans la mise au
point d’un médicament capable de lutter contre une maladie du foie très rare.
Suite à des tests qui n’ont pas connu du succès, les actions de la firme ont
véritablement baissé à la baisse à cause de la déception des investisseurs. La
molécule seladepar du produit testé sur des patients n’a eu aucun effet de
réduction de la graisse qui est accumulée dans le foie des patients tests.
Après douze semaines de tests, aucune avancée positive. Pour la biotech
américaine, ces résultats peuvent être expliqués par une activité de la
molécule sur certains biomarqueurs dans le foie. Automatiquement, cette baisse
à la Wall Street pèse sur Genfit à la bourse de Paris parce qu’elle fait des
expériences similaires.
Genfit rassure ses investisseurs
La molécule testée par Genfit est nommée élafibranor et fait partie de la
même famille de molécules inhibitrices du PPAR comme seladepar de Cymabay. Mais
il existe une grande différence entre ces deux molécules parce que celle testée
par la biotech française a une action simultanée sur les PPAR alpha et delta
tandis que celle de la firme américaine n’a qu’une action sur les PPAR delta.
Suite à une explication fournie par la firme lilloise, le critère mis en
évidence par Cymabay qui a essuyé un échec et qui est mis en cause par la
bourse n’est pas un élément particulier dans l’approbation d’un médicament. Par
contre, le critère mis en évidence par les autorités d‘approbation de
médicaments est celui de la composition des graisses plutôt que celle de la
composition brute des graisses.
Les produits de Genfit connaîtront de meilleurs résultats
En réalité, la firme française rétorque en disant que le principal élément
à considérer est la résolution de la NASH sans aggravation de la fibrose, un
critère qui est pris en compte par les autorités compétentes et que la molécule
élafibranor a réussi à atteindre. C’est en effet, ce seul critère qui
déterminera la lecture des résultats de l’analyse dans l’étape finale de
l’essai de la molécule testée. Pour la firme, elle pense que sa molécule est la
mieux placée pour répondre aux exigences de l’EMA et de la FDA. Si la phase 3
des tests d’avère positive, alors élafibranor sera considérée comme le premier
traitement d’intention de la NASH.
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