Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 16 décembre 2016
Financement participatif : Tracfin souhaite plus de mesures de sécurité en Europe
19:41:00
financement participatif, sécurité en Europe, Tracfin
Jugeant insuffisantes les mesures prises à l’échelle
nationale pour accompagner le financement participatif, Tracfin, la cellule du
renseignement financier de la France, a souhaité que des dispositions plus
strictes soient mises en place sur toute la scène européenne afin de mieux se
protéger contre des possibles détournements.
Le rapport fait état d’éventuels risques de détournements
des fonds émanant du financement participatif ou Crowdfunding, liés notamment à
l’utilisation très accrue ces dernières années des moyens technologiques
numériques dans le domaine de l’activité financière. C’est en substance ce
qu’on pourrait retenir de ce rapport d’analyse transmis à Michel Sapin,
Ministre français de l’Economie et des Finances, par cette cellule en charge de
la lutte contre le fraude financière publique, le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme.
Les fonds collectés par le Crowdfunding l’année écoulée,
bien qu’ils soient le double des années antérieures (2014 et 2015), restent
cependant faibles selon Tracfin. C’est un total de 196,3 millions d’euros qui ont
été collecté pour les comptes de prêt, 50,2 millions pour le don et 50,3
millions pour les plateformes des investissements.
Les secteurs de la finance participative les plus exposés
sont, selon cette analyse de Tracfin, les plateformes de don et les sites en
ligne de cagnotte. Dans ces derniers, il y a des gros de blanchiment d’argent
et de financement du terrorisme. Les risques d’escroquerie sont aussi
importants surtout au niveau de détournement des paiements ou de la mise en
place de fraude à l’image de la pyramide de Ponzi dans le secteur des
plateformes dédiées aux prêts.
Les plateformes de prêt et des investissements sont régulées
par un système national de lutte contre le blanchiment d’argent et
l’alimentation financière du terrorisme en France. Ce dispositif est mis en
place par l’une des autorités bancaire ou boursière comme l’AMF- Autorité des
Marchés Financiers- ou encore l’ACPR-Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.
Cependant, ces mesures ne s’appliquaient pas aux autres
plateformes (don et sites de cagnotte). Il était donc impossible de savoir vers
qui ces fonds étaient destinés. Il n’en serait plus de même en 2017. Désormais,
en application des directives européennes, souligne le Directeur de Tracfin,
Bruno Dalles, toutes les plateformes seront soumises aux mêmes obligations. Ce
vide sécuritaire qui existait dans le domaine des cagnottes vient d’être fermé
affirme le Directeur.
C’est une mesure qui s’imposait d’autant plus que pour
certaines raisons qu’on pourrait juger inutiles, des dons étaient adressés,
souligne-t-il au passage. Pour des simples phases comme : « venir en aide à nos
sœurs en Syrie » ou encore « Faire revenir nos frère », des dons étaient faits
alors que des questions entières existent sur le lien entre les demandeurs
(bénéficiaires) et les réseaux de départ des candidats au Djihad.
Tracfin insiste sur le fait que ces mesures devraient
s’étendre à l’Europe et se faire de façon coordonnée. Car, si la France veille
sur son cadre en matière de blanchiment de capitaux et de financement du
terrorisme, elle ne pourrait cependant pas le faire sur des dons qui pourraient
venir de l’étranger.
La Chine tente de d’outrepasser les normes de l’OMC contre le dumping
Membre de L’OMC depuis déjà 15 ans, la Chine pourrait
prendre le statut d’économie de marché pour échapper aux taxes antidumping qui
touchent ses produits. Cette initiative n’est pas bien perçue par l’Europe, le
Japon et les Etats-Unis. En effet, depuis ce 11 décembre, la clause qui lie
Pékin à l’organisation Mondiale du Commerce est arrivée à échéance. La Chine
Souhaite donc prendre ce statut commercial mais elle devrait avoir des « coudes
solides » pour le faire accepter à ses partenaires qui ne désirent pas être
envahis par des produits vendus au rabais.
Un statut justifié par la Chine
Jusqu’au 11 décembre de cette année, la Chine ne pouvait pas
être considérée comme une économie de marché par les autres pays membres de
l’OMC. De ce fait, elle subissait sur ses produits, des taxes antidumping comme
celles que le nouveau Président américain souhaite toujours lui imposer et
pouvant atteindre les 45%. En cause, les prix pratiqués en Chine sont jugés non
conformes à la réalité du marché. Le Japon et l’Union Européenne emboîtent ce
pas et n’ont aucunement l’intention de lever ce « bouclier économique ».
Selon plusieurs analystes de ce domaine, la Chine devrait
entreprendre des mesures auprès de l’OMC si elle désire que ces pratiquent
cessent. Pour sa part, Shen Danyang, porte-parole du ministère chinois du
commerce, s’est exprimé en soulignant que « La Chine fera tout pour défendre
ses droits si les autres membres de l’OMC maintenaient leurs méthodes
antidumping contre leurs produits au terme de cette date du 11 décembre qui
marque la fin de la clause vieille de 15 ans».
Des méthodes qui masquent en réalité un protectionnisme
C’est ce que laisse entendre un commentaire paru à l’agence
de presse officielle qui affirme que : « à compter du 11 décembre, la
Chine sera automatiquement considérée
comme une économie de marché, et que les manœuvres des autres pays visant à
réfuter ce nouveau statut, ne sont des méthodes qui cachent en réalité un
protectionnisme vis-à-vis de leurs produits et de leurs marchés.
Par contre, pour les autres puissances comme Washington, le
passage à une économie de marché ne se fait pas de façon spontanée. Certaines
clauses notamment celles antidumping qui régissent l’entrée de la Chine dans
l’OMC demeurent à l’état. Le département américain du commerce s’est dit
sensible aux méthodes chinoises surtout leurs capacités élevées de production
dans les domaines de l’aluminium et de l’acier. Les USA se disent donc prêt à
maintenir leur bouclier pour limiter les produits chinois qui ont déjà coûté
près de 3,2 millions d’emplois selon l’Alliance des manufacturiers américains
(AAM).
Du côté de l’Union Européenne, il ne s’agit plus simplement
de la Chine mais de tous les pays sur lesquels des soupçons de vendre à perte
existent. Il est donc question de mettre au même niveau tous les pays, affirme
l’eurodéputé Franck Proust. Malheureusement, c’est une question qui divise et
les 28 membres de l’Union n’ont pas pu trouver un accord à ce sujet avant cette
date buttoir du 11 décembre.
Inscription à :
Articles (Atom)