Lumière sur Steve Ballmer, lieutenant tonitruant de Bill Gates
Steve Ballmer est à la tête de Microsoft depuis 2000 après le retrait de son fondateur, Bill Gates.
Wolfgang Schreiber, PDG de Bugatti, et la persistance du luxe automobile français
Bugatti reste une référence dans le monde de l'automobile. Auréolée par plus de 10 000 victoires en course, un record jamais égalé, cette firme tricolore basée à Molsheim, en Alsace, incarne aujourd'hui encore cet esprit de sportivité et de faste hérités de son flamboyant passé.
L'efficacité énergétique selon Gilles Schnepp, PDG de Legrand
Legrand est un acteur important dans la domotique et les équipements électriques des bâtiments.
Yahoo! et la croissance externe à marche forcée
Pour la première fois depuis deux ans, l’entreprise californienne devance son grand rival Google.
Alain Pons et les ambitions de Deloitte
L’arrivée d’Alain Pons à la présidence de la direction générale de Deloitte France en juin 2010 a changé les perspectives du très réputé cabinet d’audit.
vendredi 21 août 2015
Sundar Pichai, nouveau patron de Google
00:30:00
Alphabet, Chrome, Google, Larry Page, Sundar Pichai
Alors que Google entame une restructuration en créant la
holding Alphabet, Larry Page, son confondateur, nomme un ingénieur de 43 ans à
la tête du géant du web.
Sundar Pichai, d'origine indienne, est salarié de Google
depuis 2004 et était
jusqu’à présent vice-président en charge des produits du groupe (Chrome,
Android, le moteur de recherche, etc.). «Sundar dit depuis déjà bien longtemps les
choses que j’aurais dites (et il les dit parfois mieux que moi), et c’est un
réel plaisir de travailler avec lui», écrit Larry Page dans le communiqué consacré à la création
de la holding Alphabet. Sundar Pichai a notamment œuvré à la création de la
barre de recherche disponible sur tous les navigateurs web et à celle du navigateur
Chrome. Il a également géré intelligemment les différends internes entre les
différents services de la maison mère.
Un
article publié sur le site de Libération explique que Sundar Pichai
est né à Chennai à l’époque où cette ville de plus de 4 millions
d’habitants s’appelait encore Madras. "Sundar Pichai est le fils d’une
sténographe et d’un ingénieur. Son père initie et développe sa passion pour la
technologie, alors que la famille ne roule pas sur l’or – l’appartement
familial n’a que deux pièces, et Sundar dort avec son petit frère dans le
salon. Pendant la majeure partie de son enfance, le foyer ne dispose ni de voiture,
ni de télévision, ni de téléphone, ce que d’aucuns trouveront amusant compte
tenu des ambitions actuelles de Google dans ces trois domaines. Diplômé de
l’Institut indien de technologie de Kharagpur, Sundar Pichai débarque
aux Etats-Unis en 1993 et intègre l’université de Standford. Il la
quitte, master en poche sans aller jusqu’au doctorat, pour travailler comme
ingénieur chez le spécialiste des semi-conducteurs Applied Materials. L’abandon
des études n’est pas définitif : il obtient en 2002 un MBA en
gestion d’entreprise à la Wharton School, université de Pennsylvanie. Au
printemps 2004, alors que Google vient d’annoncer le lancement de Gmail,
son service de messagerie, Pichai débarque au Googleplex, le QG
californien de la société construit à Mountain View."
C'est
à l'automne 2014 que Sundar Pichai devient le bras droit de Larry Page mais a
su rester discret. Il a désormais les plus hautes responsabilités dans une des
sociétés les plus importantes du monde.
vendredi 7 août 2015
Emmanuel Besnier : le discret patron de Lactalis
00:30:00
Besnier, Emmanuel Besnier, Lactalis
Mise en cause par les éleveurs cet été, la société Lactalis
est gérée par la famille Besnier depuis 1933.
Le géant mondial du lait est une PME familiale dont le siège
est en Mayenne. Son PDG, Emmanuel Besnier, 44 ans, est un patron
particulièrement discret. Un article publié par Ouest-France
explique que "sans contact avec la presse ni même les pouvoirs publics,
inconnu des salariés qui jurent ne "même pas connaître sa tête",
l'actuel PDG Emmanuel Besnier est "à la limite de la paranoïa",
estime L'Expansion: le magazine relate même qu'il assiste aux rencontres du
Stade Lavallois, le club de foot de la ville qu'il finance, "depuis sa
loge derrière des vitres fumées"." L'article donne par ailleurs les
chiffres clés de la société : "un
chiffre d'affaires de 16 milliards d'euros en 2013 et 200 sites industriels
dans 37 pays (70 pays selon une enquête de l'Expansion en mai 2015), traitant
une collecte globale de 14,6 milliards de litres de lait."
L'Express
cite, à propos du PDG :
"A la mort de son père, Michel Besnier, en 2000, il a pris le
pouvoir, et fermement", se souvient un ex-cadre qui a vécu la transition
et requiert l'anonymat. L'héritier n'a même pas 30 ans. Son grand frère,
Jean-Michel, surnommé "le bûcheron" (en référence à son exploitation
forestière en Normandie), ne voulait pas assurer la succession. Dans les mois qui
ont suivi son arrivée, le jeune président met à la retraite la vieille garde de
son père (Marcel Urion, Bernard Decker, Jacques Lefeuvre). "Il voulait
avoir les coudées franches, ne pas s'entendre dire: "Votre père aurait
fait cela"..." raconte Michel James, chargé de la communication du
groupe jusqu'à 2009. Et ajoute : "Michel Besnier était surnommé
"l'émir blanc". Le fils se taille un costume d'empereur laitier. En
onze ans, à coups de rachats d'usines en Pologne, en Egypte, en Inde ou en
Italie, il s'impose comme le n°1 mondial du secteur. Le père fuyait toute
exposition publique. Le fils érige la discrétion en obsession. Invisible dans
ses usines, il tient à distance les journalistes -comme bien d'autres avant,
notre demande d'interview est restée lettre morte. Il exècre les photographes.
Les agences de presse ne recensent que trois clichés de lui, dont le plus
récent, pris à son insu à la sortie d'une réunion en Croatie, date de 2007. Une
prouesse à l'ère des smartphones! Au Bistro de Paris, la bonne table de Laval,
il déjeune dans un salon à l'étage, à l'abri des regards. Dans la préfecture
comme ailleurs, il évite toute mondanité. Quand le Rotary Club l'élit
"Mayennais de l'année" en 2006, il envoie son directeur juridique,
Thierry Levantal, recueillir les honneurs."
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