Depuis l’annonce du rachat de Bricorama, l’inquiétude se lit sur le visage des 3000 employés du dit groupe. Ils ne connaissent pas les modalités financières et les assurances sociales autour de cette vente. Le CCE (Comité Central d’Entreprise) a ainsi saisi le tribunal de Créteil pour réclamer un prolongement du sursis de trois mois pour mieux prendre en compte les contours du projet. Le comité regrette le manque de communication autoAur des finances et des assurances sur le travail par Bricorama et de son nouvel acquéreur. Le délégué central CFDT Bricorama, Alain LAINE, explique qu’il est mal placé pour donner son opinion sur l’opération de rachat, un fait sur lequel il n’a aucune information supplémentaire.
Un casse-tête pour les salariés
Les syndicats sont très préoccupés par les nouveaux statuts des 3000 employés de Bricorama. Effectivement, ils font partie d’un groupe intégré, ainsi, ils jouissent d’avantages. En passant sous pavillon Bricomarché, les magasins seront cédés à des indépendants, qui forment un ensemble juridique avec leur propre dispositif. Ainsi 3000 salariés sont concernés et menacés. Ils sont partagés dans 107 magasins intégrés ajoutés, à cela la centrale Bricorama également dans 57 autres entrepôts franchisés. La manière dont les délégués syndicaux, qui représentent les salariés , ont été informés, en même temps que les médias, est vivement décriée . Ceci constitue une des causes de l’inquiétude de la CFDT. Les salariés se doivent d’être unis dans la solidarité face à cette épreuve inquiétante. À leur côté la CFDT ne compte rien laisser en rade pour les aider. Elle reste aux aguets pour le maintien des postes des salariés.
Une belle opération pour Bricomarché
Une belle affaire pour Jean-Claude BOURRELIER, le très remuant patron de Bricorama, qui avait fait le tour des plateaux télévisés et des autres médias il y’a deux années pour soutenir le travail du dimanche dans ses magasins. Le mystère est resté et entoure le montant versé pour la vente de Bricorama. Cependant, on peut penser que les demi-milliards d’Euros de chiffres d’affaires donnés ont été rentabilisés selon un expert. Monsieur BOURRELIER conservera également le revenu que forme le bien des murs des magasins. Pour le groupement Bricomarché, l’affaire a pour ambition de faire gravir un cap à sa section bricolage. Avec les entrepôts Bricorama, le groupement des Mousquetaires va constituer 14 % du secteur français des bricolages. Le nouveau groupe ainsi constitué, occupe , désormais , la troisième place du secteur, derrière les cadors des groupes KINFISHER et ADEO qui, à eux seulement ,s’accaparent 72 % des parts du marché actuel .